De la légèreté

Un jour d’été, Michel Maignan nous a ouvert les portes d’un monde : celui de Duvelleroy.

Dans un grenier à la campagne, il avait gardé les archives de cette maison d’éventails parisienne si renommée au XIXe siècle. Moules à plisser, plumes, dessins originaux, lettres au jury d’expositions universelles, sequins et paillettes, photographies des premières boutiques, éventails froufrous, éventails oiseaux : tout était intact.

A ce moment précis, nous avons eu l’intuition que l’éventail pouvait retrouver un sens dans le monde moderne. En découvrant ce trésor fragile préservé miraculeusement depuis 1827, nous nous sommes lancées. Quelques jours plus tard, nous avons quitté tous nos projets pour entamer une aventure folle : relancer une maison d’éventails en 2010.

Pourquoi ?

D’abord l’envie de prendre la légèreté au sérieux.

Avoir la tête dans les nuages pour s’aérer l’esprit. Se donner l’opportunité de déconnecter et d’occuper la main autrement qu’avec un écran. Et ainsi retrouver un espace pour se connecter aux autres en jouant, comme on sait si bien le faire à Paris.

Ensuite l’amour du bel ouvrage.

Pour atteindre cette légèreté, il faut avoir les pieds ancrés sur terre, s’appuyer sur des savoir-faire d’exception. Chaque éventail est fait à la main, en Espagne ou en France, par des artisan.e.s dont les gestes portent la mémoire des années passées à l’établi.

Enfin parce qu’un éventail est un objet singulier, chargé de sens et d’histoire.

Qui perpétue un métier rare, merveilleux, autant qu’une certaine vision du monde.

Aujourd’hui offrir ou s’offrir un éventail Duvelleroy, ce n’est pas rien.

Nous avons eu ce rêve fou de penser que d’autres fous pourraient partager notre rêve, et en faire une réalité.

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